Géraldine Le Roux
soutiendra sa thèse intitulée
« Création, réception et circulation internationale des arts aborigènes contemporains. Ethnographie impliquée et multi-située avec des artistes de la côte est de l'Australie »
mardi 6 avril 2010
à la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme
(54 bd Raspail, 75006), en salle 524 (14h-18h)
soutiendra sa thèse intitulée
« Création, réception et circulation internationale des arts aborigènes contemporains. Ethnographie impliquée et multi-située avec des artistes de la côte est de l'Australie »
mardi 6 avril 2010
à la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme
(54 bd Raspail, 75006), en salle 524 (14h-18h)
Membres du Jury :
Barbara Glowczewski, directrice de recherche CNRS, Laboratoire d’Anthropologie Sociale, Collège de France (co-directrice de thèse pour l'EHESS)
Franca Tamisari, Adjunct Senior Lecturer, Università Ca' Foscari di Venezia (co-directrice de thèse pour The University of Queensland)
Sally Price, Professor, College of William & Mary
Lucienne Strivay, Maître de conférences, Université de Liège
Jonathan Friedman, Directeur d'études, EHESS
Nicholas Thomas, Professor, University of Cambridge (absent lors de la soutenance)
Résumé :
La thèse examine les formes d’interaction développées par des artistes aborigènes de la côte est de l’Australie avec des marchands d’art et des commissaires d’exposition. À partir d’observations ethnographiques menées entre 2003 et 2008 auprès de trois collectifs d'artistes aborigènes (Boomalli fondé à Sydney en 1987, Art Gang de Lockhart River en 1996 et proppaNOW à Brisbane en 2004), Géraldine Le Roux analyse la manière dont leurs œuvres sont représentées dans les expositions et la réaction critique des artistes à cette représentation. Elle démontre que le soutien institutionnel et le développement d’une industrie de l’art ont entraîné une agentivité spécifique et des réponses créatives de la part de certains artistes résidant en ville. À partir d’une étude systématique des expositions d'art aborigène présentées en France depuis 1979, elle examine la place qu’occupent les marchands d’art et les membres associatifs dans la circulation des œuvres en France et réalise une analyse détaillée de la réception de cet art. L’examen critique de son propre rôle de commissaire d’exposition indépendante offre une intéressante perspective sur une posture majeure du monde de l’art contemporain, un intermédiaire encore peu étudié en sciences sociales. Le positionnement multi-sites (géographique) et multi-situé (domaine d’activité) du chercheur permet de retracer ici un vaste ensemble de rapports de concurrences et d’alliances entourant les différentes étapes de valorisation culturelle et économique de l’art aborigène, de sa production locale à sa réception internationale.
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