dimanche 10 octobre 2010

La nouvelle création de Dabateatr, 180°

La Compagnie DABATEATR présente

180°

Texte de Driss Ksikès

Mise en scène & conception scénique

Jaouad Essounani

Rendez-vous mardi 12 octobre à 20h, Complexe culturel Sidi Belyout à Casa et mercredi 13 octobre à 20h, au Théâtre Mohammed V de Rabat".

180°, théâtre de toutes les solitudes

Une plateforme circulaire et tournante, de 7 mètres de diamètre. À l’intérieur, quatre paires qui ne se rencontrent jamais. Au centre de la scène comme au cœur de la pièce, l’histoire de A et Z. Le premier est un homme, photographe libertaire, qui tente de voir à travers Z, la femme à la Burqa, de voir en elle autre chose que son être de tissu. En essayant de figer le moment, A est remué par ce qu’il sonde en Z, âme mouvante et émouvante qui se dévoile sans se déshabiller. Cette relation hybride, mère de confidences et de questionnements existentiels, nourrit tous les commérages à la ronde. Ceux de K et H, frère et sœur désunis, de W et Y, ouvrières, l’une ex-prostituée et l’autre héritière ; et de M et N, mari et femme tristement rangés. Empêtrés dans leurs contradictions, ce sont leurs histoires et leurs solitudes qui se déclarent dans celles d’A et Z.

La pièce est en darija, sur-titrée en français

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1 commentaire:

  1. J'ai vu hier 11/11/20110 la pièce "190 degrés" au Théâtre Mohammed V à Rabat. Il n'y avait pas beaucoup de monde. Je me crois obligé de rendre un sincère hommage aux jeunes acteurs qui ont joué avec conviction, émotion et professionnalisme. Avec une mention spéciale au couple "frère et sœur téléspectateurs". Bien entendu, le sérieux travail du metteur en scène souffre quelque peu du manque évident de moyens techniques, mais la succession des différents tableaux sans véritables transitions adaptées donne l'impression d'une œuvre décousue. A mon humble avis, la pièce gagnerait par ailleurs à être simplifiée au niveau de la mise en scène pour attirer plus de spectateurs. Ainsi, si, comme j'ai l'impression, le texte original a été écrit en langue française, certains "additifs" de langage dans la version darija (trop peu nombreux)ont réussi à dépasser cette difficulté et à séduire le public. En outre, La femme dans notre société "hybride" est certes un sujet sérieux, mais certaines notes d'humour, présentes dans la pièce, plaisent au spectateur et maintiennent son attention et son écoute à un grand niveau. Elles gagneraient à être plus nombreuses.
    Je souhaite à ces jeunes du DABATEATR bon courage... Maintenez le cap, il est bon.
    A. Drissi Alami

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