lundi 30 novembre 2009

Maroc : Enquête Nationale sur l'évaluation de la recherche en sciences de l'homme et de la société


Les résultats de l'enquête nationale sur l'évaluation des sciences de l'homme et de la société au Maroc viennent d'être rendus publics.

L'ensemble des rapport est accessible
en ligne.

Extraits du rapport de synthèse :

"La grande enquête nationale sur l’évaluation de la recherche qu’ils ont initiée, financée, suivie de près et dont ils attendent à la fois un nouvel éclairage et des propositions pour l’élaboration d’une politique de recherche est un bon exemple de cette écoute attentive et de cet intérêt grandissant pour les sciences humaines et sociales et leur éventuel apport à la compréhension de la société marocaine comme aux défis qu’elle doit relever.
Elle est unique en son genre. Elle se déploie selon cinq volets : deux enquêtes sur le corps professoral, l’une qualitative par entretien, l’autre quantitative par questionnaire ; une étude bibliométrique qui couvre l’ensemble de la production intellectuelle marocaine, enfin des focus groups et des rapports de conjoncture d’une dizaine de champs disciplinaires rédigés par d’éminents professeurs reconnus par leurs pairs.
Les chiffres suivants sont éloquents. L’étude qualitative et les focus groups concernent près de trois cents enseignants chercheurs. La taille de l’échantillon de la recherche quantitative dépasse les 1400 pour une population totale d’enseignants chercheurs en sciences humaines et sociales de près 3600. Last but not least, 57 000 publications - 30 000 articles, 13 000 livres et 14 000 documents - ont été dépouillées et analysées dans la recherche bibliométrique. Elle couvre la quasi-totalité de la production marocaine de 1960 à 2006. A ma connaissance, selon les informations qui m’ont été fournies par les grands centres de recherche en Europe et aux États-Unis d’Amérique, aucune étude bibliométrique sur les sciences humaines et sociales n’égale celle qui a été conduite au Maroc. Mieux : cette étude est inédite pour autant aussi qu’elle compare la production des enseignants chercheurs et celle des non enseignants marocains".

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